Uruguay

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La traversée de l'Uruguay à vélo est assez monotone : le pays est tout plat, et je traverse une ville tous les 60 km donc je ne rencontre pas grand monde.


Un soir je suis hébergé par un membre du réseau Warmshower qui vit avec son frère et leurs amies. Nous passons une très bonne soirée tous ensemble. Au menu : côtes d'agneau au barbecue, omelette à l'œuf d'autruche, et vin uruguayen !

Le lendemain soir, alors que je me trouve dans une ville, quelqu'un me propose de planter la tente dans son jardin. C'est la première fois qu'on me le propose spontanément depuis que je suis en Amérique du Sud ! Il me propose également de prendre une douche, d'utiliser sa machine à laver.


Cette nuit là, je suis réveillé à 4h30 par un orage. Il pleut des trombes, la terre se gorge, et l'eau finit par entrer dans la tente. J'éponge...
Il continue de pleuvoir presque toute la journée, mes affaires sont humides et le soir je n'ai aucune envie de dormir dehors. Je me rends donc à une caserne de pompiers et je leur demande si je peux y passer la nuit. Ils acceptent et me voilà au chaud, au sec. Je prends une douche bien chaude. Ils m’invitent à manger avec eux, je vais acheter un peu de vin, et on passe une excellente soirée ensemble !
Traverser le pays en vélo est monotone, mais j'aime beaucoup les Uruguayens !


Le jour suivant, après de nouveaux problèmes mécaniques qui m'obligent à m'arrêter un bon moment, j'atteins finalement Atlantida, une ville côtière. Je vais pouvoir m'offrir quelques jours de tranquillité à la plage pour terminer ce voyage, et ils sont les bienvenus ! Je me rends vite compte que cet endroit n'est pas le meilleur pour me relaxer quelques jours. Tout est cher, le camping est délabré et loin des plages.

Après une nuit je reprends donc ma route vers Buenos Aires. Malheureusement, je casse au cours de ce trajet la pièce que j'avais fabriquée dans un atelier à Santiago pour remplacer une pièce spécifique aux vélos couchés. Rouler sans cette pièce est compliqué, et je prends le risque d'endommager mon vélo.

De passage par Montevideo, je suis hébergé par Alejandro du réseau Warmshower. Je passe une journée chez lui, je me promène un peu dans la ville, et le soir il m'amène à une répétition d'un groupe dont l'activité est entre le théâtre et la musique, typique du carnaval en Uruguay.


Comme l'étape suivante n'est pas très intéressante et que je peux difficilement rouler avec mon vélo, je prends un bus pour me rendre à Colonia. Cette ville est située sur le fleuve "el rio de la plata", et l'endroit est parfait. J'y passe trois jours à me baigner et à bronzer, et comme la ville n'est pas très grande, je trouve sans trop de problèmes un site de camping sauvage.



Après ce bon moment, je me rends en ferry à Buenos Aires qui se trouve juste de l'autre côté du fleuve. Je me repose tranquillement dans les parcs de la ville et ne fais pas grand chose. Mais un événement notable mérite un commentaire : sur les conseils de mon père, je vais manger de la viande au restaurant. Je me commande une demi entraña (Onglet) et une demi biffe de chorizo (contre-filet) avec un verre de vin et des frites. Les pièces de viande sont tellement grandes que je dois demander confirmation que ce sont bien des demi-portions. L'entrana est bonne, mais rien d'exceptionnel. La biffe de chorizo, d'une épaisseur de 3cm, est tellement tendre qu'elle se coupe plus facilement que du beurre (véridique !). Et je m'extasie à chaque bouchée... Tout simplement incroyable, divin! Pour me remettre de ces émotions je vais m'allonger dans un parc et je m'y repose toute l'après-midi.
(Pour ceux qui auraient l'occasion de s'y rendre, le restaurant est "calden del soho", à l'adresse Honduras 4701)



Et le lendemain, je m'envole pour Toulouse...

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